
Les montagnes Russes d’une période compliquée avec une relation déjà complexe avec la nourriture. Le confinement peut augmenter le désarroi et le risque de Compulsions Alimentaires lors du Confinement est multiple … et tout à fait normal.
Un de nos besoins Primaires est menacé : Le Besoin de Sécurité. Cette menace enclenche notre système de survie > Fuite – Combat – « Figé » Stupeur. C’est en plus une situation inédite, nous n’en n’avons jamais fait l’expérience. C’est un changement subit, nous ne l’avons pas choisi. Donc si j’ai une difficulté avec la nourriture et que mon mode d’adaptation à la charge émotionnelle est de manger, ce comportement va être exacerbé ajouter au fait que je suis devant les tentations toute la journée …
- L’anxiété environnante
- Les charges émotionnelles avivées
- L’incertitude qui réveille le sentiment d’insécurité
- Le sentiment de solitude, moins de relations sociales
- La perte des repères quotidiens
- La peur du manque
- Et toujours cette satanée peur de grossir chevillée et bien cadenassée
L’anxiété exacerbée de cette situation peut nous pousser davantage a nous réfugier dans la nourriture pour calmer le sentiment d’angoisse. Engagée dans la lutte pour contrôler les pulsions et parallèlement la menace gagne du terrain, pousse à nouveau, en revenant sur notre mécanisme d’adaptation automatique : s’apaiser en mangeant. Dans cette lutte il n’y a pas de gagnant ! Ce cycle infernal, vous le connaissez bien ! Alors allons directement aux pistes suggérées, qui j’espère vous aideront.
Survivre au confinement sans manger ses émotions
Une piste intéressante Reconnaître ses stresseurs internes : ils sont au nombre de 5, ancrés dans l’éducation et perpétués de façon presque inconsciente,ils sont transmis de générations en générations sans être remis en cause. Ils semblent faire parti de notre personnalité. Ces injonctions nous coupent de nous « m’aime » et de nos propres désirs. C’est le royaume des : « il faut », « je dois » …
- Sois Parfait : La perfection sinon rien ! il crée une vision dichotomique, tout ou rien – réussi/raté – foutu pour foutu … cette rigidité nous fait voir les défauts, façonne la peur de l’échec, la crainte du jugement, la peur de la perte de contrôle.
- Sois Fort : Conditionné à maîtriser ses émotions, à les ignorer et implique une difficulté à reconnaître nos limites.
- Dépêche toi : Ici, il faut agir vite on n’a pas le temps, crée l’agitation, l’impatience et une énorme pression.
- Fais Plaisir : Penser aux autres, faire plaisir aux autres et moi c’est pas grave , c’est pas important ! l’éducation basé sur le chantage de conditionnement d’amour – ici le déni de soi est fréquent, la quête d’approbation essentielle, on reconnait les opinions des autres au profit des siennes.
- Fais des Efforts : On y va en force, « tu peux le faire ! » ou au contraire perçus comme : « je ne fais pas assez bien », ne pas se sentir à la hauteur, il entraîne un découragement face à des attentes trop élevées.
Ce sont des règles conditionnées dans notre propre dynamique d’être. Ces stresseurs sont souvent des causes de comportements dysfonctionnels avec la nourriture. Vous pouvez vous reconnaître dans un ou plusieurs Drivers. Voici un test pour découvrir vos drivers dominants : http://quizandco.pascaltheryformations.fr/test/vosprogrammescontraignants . En les identifiant vous allez pouvoir être plus conscients et voir comment ils vous dirigent à votre escient.
Voici un cahier d’exercices pour les apprivoiser / Livret d’exercices les messages contraignants.
Le sentiment d’insécurité et les compulsions lors du confinement
C’est une angoisse profonde souvent liée à l’enfance. Et comme je le disais plus haut un besoin Primaire. Elle peut se réveiller lors de changements de vie, de perte d’emploi, la disparition de personnes chères, des séparations, et même lorsque les enfants quittent le nid familial… elle peut être aussi omniprésente depuis toujours. Elle se présente davantage sous une forme ressentie qu’une forme pensée.
Mes ressources pour diminuer la pression :
- Accueillir sans jugement, sans lutte, les sensations qui sont là.
- Ecrire vos ressentis ou bien dite le vous dans votre tête, exemple : « je me sens figée, terrorisée », » je sens l’oppression, la colère etc… » c’est où dans le corps ? Mettre des mots sur les maux.
- Ecrire tout ce qui vous parait menaçant.
- Validez ou invalidez ce qui est réellement une menace au présent.
- Puis reconnaître ce qui est rassurant, sécurisant.
- Répéter une phrase courte que vous ressentez comme vrai : » Pour le moment tout va bien, dans cette pièce, dans mon appartement, dans ma maison, je suis en sécurité »
- Répétez cette opération autant de fois que nécessaire.
Ces actions vous permettent de prendre du recul et surtout de désamorcer la pression de l’invasion émotionnelle. Au fur et à mesure cela deviendra un automatisme, et puis vous pourrez vous poser cette question : » Quel est mon besoin ? » « Qu’est ce que je peux faire pour honorer ce besoin ? »
Cet exercice peut se réaliser pour toutes les émotions perturbatrices qui vous submergent.
La Peur de Grossir durant le confinement
Je vous partage ici des suggestions pratiques : C’est peut être le moment de rechercher d’où vient cette peur de grossir ?
- La surabondance médiatique ?
- Un discours omniprésent dans l’éducation ?
- Des parents qui eux mêmes avaient cette appréhension ?
- Qu’est ce qui est derrière cette peur ?
- Quelles sont les éventuelles conséquences qui sont à l’origine de cette crainte ? de quoi j’ai véritablement peur au fond ?
- Ensuite demandez-vous : « est-ce que j’adhère à ces histoires » ?
- Est-ce des valeurs importantes pour moi ? ou me détournent t’elle de mes propres objectifs ?
- Puis tentez de vous reconnectez à votre corps voici un lien vers une séance de training autogène pour une approche de réconciliation : https://youtu.be/_u0oR7W3Wfw
La perte de Repères et les compulsions alimentaires durant le confinement quelques astuces Pratiques
La perte des repères nous touchent particulièrement, faire les achats des denrées alimentaires sont déjà une charge émotionnelle et mentale complexes en temps normal. Cette situation réveille des peurs ancestrales collectives.
Voici mes astuces pratiques :
Les achats : Préparez les listes de ce que vous avez besoin pour les petits déjeuners, déjeuners et dîner et en cas, en imaginant votre menu pour 8 à 15 jours. Si vous avez l’opportunité d’un drive auprès de chez vous, pour vous soulager des tensions, profitez en. Un article intéressant par une nutritionniste avec plein d’idée de recettes : Alimentation & santé : comment faire ses courses et prendre soin de soi pendant le confinement du COVID-19
Adaptez des routines seule ou en famille :
Si vous êtes seule, pourquoi ne pas envisager des vis à vis avec de la famille ou des amis par skype ou whatsapp …
En famille, Vous pouvez tous y participer, préparer en amont ensemble, vous enlèvera une trop intense responsabilité.
Quand aux activités, si vous aviez des loisirs qui vous plaisaient avant la crise, vous pouvez peut être trouver des équivalences en ligne… Visites virtuels, si vous avez des enfants voici 2 activités ludiques proposées par des amies, des enfants détendus réduira votre stress :
- Tradanim Anglais ludique pour les petits : https://tradoffice.mykajabi.com/pl/151189
- Yoga pour les petits : https://youtu.be/kyx5FzgV348
Pour aller plus loin voici mon ebook à télécharger gratuitement

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