
Avez vous déjà fait le choix d’un comportement restrictif en vu de maigrir ou parce que vous aviez peur de grossir ? C’était sans avoir connaissance de l’impact de notre cerveau primitif sur nos envies compulsives. En cas de disette son Urgence est de réclamer son Dû : A MANGER tu vas me trouver à manger tout de suite ! Notre cerveau reptilien active nos envies de compulsions.
C’est ainsi que j’ai déréglé mon comportement alimentaire et plongée dans la boulimie pendant 19 ans. Le problème qui engendre les compulsions vient essentiellement de la rigidité, de la rigueur et de l’importance qui envahi tout l’espace de notre cerveau et de nos journées.
Les compulsions s’amplifient, puis on se punit et on entre dans la spirale Enfèrique ! (ce mot n’existe pas). De plus en plus d’excès/restrictions s’en suivent. Le résultat est la frustration, le manque, la déception, la culpabilité, la colère, la jalousie peut être ! etc… Ces états d’être se propagent sur la qualité de notre vie. Nous coûtent énormément d’énergie pour masquer « notre faiblesse » dans les autres domaines de notre vie.
Comment les envies compulsives sont crées par notre cerveau reptilien ?
Le cerveau reptilien assure les fonctions vitales : la fréquence cardiaque, la respiration, la température corporelle, l’équilibre, la reproduction, l’alimentation. Au cours de notre évolution le cerveau à évolué. Le reptile est le plus ancien, c’est l’intelligence situationnelle, j’en ai parlé dans « l’intelligence de nos tissus adipeux ». Dès qu’il identifie un danger il déclenche l’alarme, met le corps en situation de stress, pour répondre à la menace éminente. A l’origine cette fonction est essentielle face aux dangers encourus. Les envies compulsives sont la réponse du cerveau primitif pour nous protéger. Dès lors qu’il perçoit « le mode famine » il nous pousse à rechercher de la nourriture comme si c’était une question de vie ou de mort.
L’intolérance émotionnelle perçue comme une menace pour notre cerveau primitif
Ses stratégies pour faire face aux menaces sont les mêmes. Lié directement au système nerveux autonome, pour réagir promptement. Il perçoit nos conditions internes, potentiellement dangereuses ou nocives, peurs etc… vous pouvez retrouver toutes les émotions auxquelles vous êtes susceptible d’être intolérant dans cet article, « l’intolérance émotionnelle et le mangeur émotionnel ». Il met donc toute son attention pour trouver une solution.
Quand la solution a fonctionné, Il l’ encode, c’est donc sa réponse adaptative, déjà répertoriée dès la naissance dans notre circonstance. En effet, Le nourrisson apaise sa faim dans un intense sentiment de sécurité et d’amour (idéalement). La nourriture est durant l’éducation une ressource parfois complexe, autour de laquelle beaucoup de plaisirs sont partagés. La convivialité, mais aussi source de réconfort, punitions et d’interdits.

Les crises de boulimies ou les envies compulsives et le cerveau primitif sont étroitement liés. Avez vous remarqué la rapidité entre la pensée ou la sensation et la 1ère bouchée ? Puis la phase d’oublie car on est anesthésiée. Je suis certaine que vous ne voyez même plus le moment ou vous vous levez pour aller vers le frigo ou le placard à épicerie? C’est parce qu’il fonctionne en mode Réflexe – il réagit 1 à 2 scdes, court circuite le raisonnement du néo cortex qui est plus lent 3 à 4 scdes. Puis la fréquence du comportement crée une forme d’addiction.
L’habitude et le conditionnement aux frénésies compulsives
La fréquence de cette conduite induite par le cerveau animal crée une forme d’addiction. Par le circuit de la récompense et de l’habitude très proche l’une de l’autre dans le cerveau et gérées ensembles par la Dopamine. Le comportement nocif se renforce, le conditionnement s’installe, les crises de boulimies s’intensifient et s’installent.
C’est un peu comme si votre cerveau était cablé pour « implorer » la frénésie et perpétuer cette habitude – Une sorte de Pépin temporaire dans votre cerveau inférieur. La Lutte n’est pas équitable, notre volonté rompt sous la puissance de notre génial système. Nous ne pouvons pas modifier notre cerveau reptilien. Il ne peut pas s’adapter il a son rôle depuis 500 millions d’années.
En revanche nous pouvons changer nos attitudes, nos croyances, les peurs, qui nous dirigent. En agissant sur ces aspects nous influons sur notre système nerveux autonome et reprenons la place du conducteur. L’un de mes « outil » est la connaissance de la théorie polyvagale en « jouant » sur nos états internes, nous pouvons à notre tour « court-circuité » le cerveau animal. C’est plutôt d’ailleurs entrer vraiment en paix avec lui !

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